t>

20100515

NUITS PARISIENNES

... BACK AGAIN! Actually, as soon as I'd put down the sentence "I'll take a little break on this blog", my head started filling with new ideas and little thoughts and ...


photo by Hervé Hubert

So, back with a bang I'd say, and since I recently had the privilege of meeting my favourite DJ from Paris (or Cologne), Jennifer Cardini, when she came to Vienna (the article in German is published here) - I thought I might just as well transcribe some of the quotes I used for my article "en langue originale".

It's Jennifer en français and "brush up on your French" (or use Babelfish).

Jennifer was born in Monaco and moved to Paris in the mid-90s, where she became resident DJ in the fabulous Rex Club and had her regular soirée in the wonderful, wonderful (alas defunct) Pulp club.

About Monaco - and good reasons for leaving... "C'est vieux et conservateur, c'est vraiment étouffant. Par contre, il n'y a pas que des gens riches, c'est un malentendu qu'on entend souvent. T'as des gens très riches, évidemment, mais après t'as aussi la population monégasse qui vit là et qui gagne le SMIC. (...) Pour moi, ce n'était pas possible de rester là parce que je ne me sentais jamais à l'aise là-bas. Et puis, par rapport a mon homosexualité, c'était également très difficile."

photo by Marco dos Santos

About the compulsory Paris stopover: "Nul n'est prophète dans son propre pays, comme on dit. Alors quand j'étais là-bas, dans le Midi, cela n'intéressait personne de me faire jouer. Il a fallu que je parte à Paris pour qu'on me (re)découvre ensuite. C'est très français ça, le fait de toujours se voir dans l'obligation de passer par Paris, je trouve ça assez idiot."

About possible reasons for the success of Le Pulp: "La scène parisienne, à l'époque, était très house, et le Rex était très techno, et c'est ce qui a fait le succès du Pulp parce qu'il n'y avait rien qui proposait quelque chose entre les deux. Le Pulp a proposé une alternative, ce que t'entends encore maintenant, ce que Chloé ou Ivan Smaegghe ou moi, on mixe. Electroclash, par contre, c'était plutôt le coin de Miss Kittin and the Hacker. Nous, on est influencés par le rock, par la new wave, par tout ce qu'on écoutait quand on était gamins. C'est plus une musique en suspens, avec une ambiance dark, avec une profondeur, un truc un peu crade. C'était un peu le contre-pied à la house."

About reasons to leave Paris: "Paris était devenu trop stressant pour moi, c'est la folie, je trouve. Les gens sont agressifs, le rythme, c'est du suicide, les loyers et tout le reste - il faut qu'ils arrêtent avec ça. Après, je suis française, j'aime Paris et tout, mais le temps de faire mon album je suis mieux à Cologne."

About energy that emanates from people dancing: "Bien évidemment j'ai besoin de voir les gens danser devant moi, c'est une question d'énergie."

About being a DJ, not a DJane: "Je ne suis pas DJette, je ne suis pas DJane, je suis DJ, voilà tout. Cela m'énerve un peu quand on insiste trop là-dessus. A la fin j'espère que les gens m'aiment et me comprennent à cause de la musique que je mixe."

Bref, Jennifer - j'adore ...




1 commentaire:

carmencita a dit…

die portraits gefallen mir sehr! ..sie natürlich auch;-)