la chaleur nous dénude

Spencer Tunick, Barcelona

... récemment et à une occasion que je n'ai pas envie de répéter ici, je me suis souvenu des travaux de Spencer Tunick - et de ceux de Vanessa Beecroft.

Spencer Tunick, Mexico City

De toute façon, c'est l'été, il fait beau, il fait chaud...

Spencer Tunick, Miami Beach

The Emperor's New Clothes ? Des gens tout nus dans la rue ? Enfin pourquoi pas.

Vanessa Beecroft, Berlin

Et pour finir, le travail le plus commercial de V.B., qu'on lui a souvent reproché.

L. V. par V.B.

une femme seule in a man's world

... la semaine dernière j'ai vu, sous la voûte du ciel nocturne étoilé de la ville (ainsi l'implique le nom de Kino unter Sternen - plus correctement il faudrait dire, par exemple, cinéma avec moustiques, mais bon...), face à la très belle Karlskirche, au sein du cœur vibrant de la ville Karlsplatz, le film Praxis der Liebe de "notre" (enfin) archi-fameuse Valie Export. Je ne savais même pas elle était aussi diplômée en cinéma, grand ignorant que je suis.

les rues de Vienne, mises en scène et vues par V.E.

Le film : impressionnant, en partie, artistique, l'apparition et l'emploi de techniques artistiques qui pourraient réconcilier l'art et le cinéma. Direction artistique signée Valie Export oblige...

L'intrigue elle-même : une femme seule contre le monde. Etait-ce la chaleur - mais le film m'a semblé un peu long et lourd. Citation inégalable de tous temps : "Je pourrais coucher avec ton visage, avec tes yeux - car ils sont comme des noix dans lesquelles se conserve ton amour..." (Ich könnte mit deinem Gesicht schlafen, mit deinen Augen - sie sind wie Nüsse, in denen deine Liebe gespeichert ist.) Ouais, d'accord...

Valentino in italiano

... une belle alternative aux fashion films tellement en vogue actuellement : Valentino. The Last Emperor, l'alternative proposée sur YouTube. Pour tous ceux qui parlent italien, bien entendu.

Ceci en attendant The September Issue, si capisce...

Les images dansent

... zut ! raté ! Je voulais vous l'annoncer tout de suite dès le départ mais je n'y ai pas pensé. Enfin bon - le festival Impulstanz collabore avec la Cinémathèque de la danse et vous présente la sélection Dancing Pictures, une sélection de films et de vidéos de danse. Le programme, ici. Mais attention : la "festival lounge" est un des lieux les plus désagréables jamais rencontrés dans cette ville ! ...

à Salzbourg !

... le festival de Salzbourg attire tous les des troupeaux d'artistes, de personnalités connues, de gens riches et généreux, et plein d'autres encore à la ville de Mozart. Nota bene : la ville de sa naissance.

Le festival est aussi une bonne occasion pour les institutions locales d'organiser des événements pour l'occasion afin de profiter du public interessé qui est en ville. Ainsi l'a fait cette année la galerie 5020 - ouverture de l'expo KunstKunst - Das Erzählen, der Verweis, die Wiederholung demain soir.

de la série "siebenundzwanzigtausend" de Christiane Reiter, 2009

Parmi les artistes, mon amie très douée Christiane Reiter. Felsenreitschule, here we come...

la manchette signée Chanel

... vous êtes les témoins de la transformation de ce blog dans le enième produit secondaire du travail d'un rédacteur de mode. Et soit. Puisqu'il semble que je ne recevrai pas les manchettes pour le magazine où je m'occupe de la rédaction de mode, la "grande trouvaille" de chez Chanel. Ne rigolez pas trop fort ! (qui, d'ailleurs ?)

Elsa + Nicholas

Elsa Schiaparelli en 1938

... est-ce l'été ? est-ce la chaleur ? c'est quoi, exactement ? pas d'idées, pas de temps libre, trop de petits textes à écrire. That's what's killing this blog. Research for fall 2009 - et j'ai trouvé des ressemblances à n'en pas croire ses yeux...

Nicholas Kirkwood, hiver 2009

avertissement ! personal warning!

... puisque j'ai eu le plaisir moi-même de travailler pour la personne en question : JE DECONSEILLE VIVEMENT.

Même si c'est très amusant de voir les autodescriptions des gens. *sourire*

Vous aurez compris de qui il s'agit, derrière ce si prestigieux ménage dans le centre de notre ville... ?

vie en couple...

... est-ce à cause du film allemand "Alle Anderen" qui est sorti il n'y a pas longtemps en Autriche ? Est-ce juste comme ça ? C'est un joli couple, n'est-ce pas ? Et pas du tout années 70...

chair de poule...

... c'est à cause de mon grand penchant pour les années 50 que je continue d'acheter des choses immondes, mais immondes... Et je ne parle même pas de la poule en plastique, laquelle m'accompagne depuis désormais très longtemps. Vivent les poules en plastique !

Standard magazine SPECIAL FESSE à paraître

... vu la saison et ce qui nous attend aux plages de ce monde, j'aime l'idée qu'on a eue de dédier un numéro entier aux (si indispensables, n'est-ce pas...) fesses et les conséquences que cela a eu pour la couverture du prochain numéro de Standard magazine, à paraître demain soir, si je ne me trompe.

C'est-à-dire, Magali Aubert et ses nombreux amis vont fêter la parution du magazine - avec une réception-cocktail d'abord, au Régine ensuite. Il reste peut-être des places... Vous pourriez essayer d'en trouver en écrivant à guestlist@standardmagazine.com... Bonne chance !

faq 04 : interview avec Robin Schulié

photo : Manfred Unger

... sur le numéro de faq magazine qui vient de paraître, j'ai publié une interview avec Robin Schulié, le très charmant jeune homme qui travaille pour Maria Luisa bien sûr.

Puisque l'original est en français, pourquoi pas le mettre sur ce blog, me suis-je dit. De toute façon cela s'adresse à un cercle de lecteurs bien exquis. Vous voici donc le texte...

PV : Lorsque vous avez sélectionné les designers qui seraient présents dans le Guerilla Store du 9 festival, quels étaient les critères les plus importants ?

RS : Une certaine cohérence générale : une identité propre et forte, équilibrée par un produit juste et justifié.

PV : Est-ce que vous avez pu découvrir ou redécouvrir des talents autrichiens dont vous ignoriez l'existence et qui ne montrent pas leurs collections à Paris ?

RS : Oui et non ! Je connais pas mal de ces marques, mais peu – et c’est le cas en général pour d’autres pays, pas seulement pour l’Autriche – ont une stature internationale et peuvent se comparer à d’autres marques présentes à Paris et rentrer en concurrence avec elles. Paris est un "filtre" au jugement très difficile qui laisse passer peu d’erreurs. Je ne crois pas au mythe du créateur inconnu et incompris qui ferait des collections sublimes dans sa chambre et que personne ne verrait ou ne reconnaitrait – c'est un stéréotype venant du monde de l’art qui ne s'applique pas à la mode. Quand une marque propose un produit intéressant, il est rare qu'il ne se fasse pas connaître rapidement d'une façon ou d'une autre. Vienne est une pépinière à talents, mais très peu peuvent se lancer dans l’arène internationale.

PV : Parmi les designers autrichiens présents à Paris, et il y en a une bonne trentaine, quels sont ceux qui vous paraissent particulièrement intéressants ?

RS : Le concept de "créateur autrichien" est un peu vague… est-ce la nationalité, est-ce le fait d’avoir étudié en Autriche qui fait de quelqu'un un créateur autrichien ? Comme Nicolas Andreas Taralis par exemple, qui a une esthétique très autrichienne ? Evidemment, certaines marques ont une stature plus internationale, comme Wendy & Jim, __fabrics interseason et House of the Very Island's…, mais il faut aussi compter sur Anna Aichinger, Christina Berger, Awareness & Consciousness, Ute Ploier… Il faut aussi leur laisser un peu de temps pour grandir hors du cercle viennois qui a peut être tendance à être un peu étouffant…

J'adore quand il mentionne l'atmosphère étouffante de cette ville ! Combien il a raison, Robin...

ce texte et d'autres choses ds. faq 04, en vente dès aujourd'hui...

hommage à Michael J.

... il y a ceux qui n'en reprennent pas des nouilles deux fois, il y a ceux qui se montrent profondément touchés, il y a même ceux qui cèdent à la tentation de faire comme les premiers adeptes du Jeune Werther.

Anne-Marie Herckes peut réagir vite à ce qui se passe au monde, vu les dimensions modestes de ses collections de haute couture en miniature.

En ce moment à voir à Berlin, sa pièce qui fait hommage au plus grand superstar "black" qui vient de disparaître.

JCC dans KUNSTFORUM international

... lors d'une interview que j'ai réalisée la semaine dernière (art & mode, comme d'hab...), on m'a gentiment renvoyé vers le numéro actuel de la revue KUNSTFORUM.

Là-dedans, une - hélas très mal traduite - interview avec Jean-Charles de Castelbajac et une présentation de ses travaux dans tous les domaines à travers quatre décennies (pour ceux qui lisent l'allemand, le texte est en ligne...).

Je dois dire, et quelle honte !, la profondeur du cosmos JCC m'a jusqu'à présent échappé. Bravo, bravo, bravo. A retenir absolument : les robes et vestes à nounours datant de 1989.

C'était bien un modèle à lui que Gloria von Thurn und Taxis portait dans le show télévisé Wetten, dass... à l'éopque, ou est-ce que je me trompe ?