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... c'est ma prise de vue de l'installation signée Daniel Buren dans la cour du musée Picasso à Paris, que j'ai eu l'occasion de voir lors de mon dernier séjour dans la capitale de l'hexagone. Une paroi-miroir qui reflète l'autre moitié de la façade et qui donne un aspect symétrique à cet immeuble qui ne l'est pas tout à fait. Spectaculaire.
... épisodes d'une vie de journaliste à bout de souffle : une couturière dans un petit salon quand même pas trop classe, quand j'y suis allé hier pour l'interviewer, m'a donné deux fiches a4 avec des contraintes contractuelles et l'obligation de lui soumettre la version finale de mon texte afin qu'il puisse être vaildé (a) par elle (b) par l'association de la couture de Vienne et (c) par le service de protection juridique de son assurance. Un petit paragraphe postulait que toute mention de son salon de couture et toute photo ne soient utilisées qu'à des fins de publicité. Enfin : n'importe quoi, gérer le magazine Nespresso (ce que j'ai eu l'honneur de faire dans le passé...), à côté c'est a cakewalk. Je lui ai donc claqué la porte au nez et m'en suis allé, me sentant comme représentant sublime de la canaille journalisitque.
... surprise ! scandale ! révélation ! en fait, un ami parisien vient de m'envoyer un texto - et c'est quelqu'un de normalement très bien informé. Il était, là-dedans, question d'un éventuel remplacement de Karl Lagerfeld. Ce serait à Alber Elbaz de mettre la main sur la fabuleuse maison de Chanel. Départ volontaire de Karl ? J'ai hâte d'apprendre la suite !!! ...
... pas de commentaire, ou presque : pas vraiment un sosie parfait, à part la coiffure peut-être. C'est Barbie en version Merkel. L'intention n'était pas par hasard de se moquer de la chancellière allemande ? J'ai mes doutes...
... on est d'accord sur le fait qu'il ne faut pas abosolument tâcher de parler explicitement de certaines choses. Et pourtant, parfois le poétique s'infiltre là où normalement ne règne que le prosaïque. J'arrête de déconner, mais j'aime bien la photo. Si ma salle de bain était une galerie d'art, il serait licite de dire : l'installation.
... à Paris, par terre, j'ai failli marcher dessus et je trouvais trop marrant. Aussi bien l'emballage que ce que c'est censé être. Y aurait pas quelqu'un qui puisse me dire si cela tient la promesse donnée par le nom du produit : SUPER POLI GRIP, crème adhésive pour les appareils dentaires ?
... Palais Royal, on le sait désormais, s'affirme comme première adresse parisienne pour le luxe et l'avant-garde d'une jeune génération de designers (tels Marc Jacobs, Stella McCartney, Rick Owens). Ce sont les vitrines de ce dernier qui sont décorées avec de fort belles créatures assez poilues, espèce de hairy monsters. Cela va si bien avec l'univers glauque et sombre de Mr. Owens. Et me rappelle mes lectures noires d'à present (Nero napoletano - pour d'autres raisons). Reste à voir comment seront décorées les vitrines de Dior Homme une fois que Mr. Pugh s'en sera emparé (si l'on peut croire les bruits qui circulent, enfin qui sont devenus presque déjà une vérité confirmée).
... cela vous arrive parfois de vous promener dans un endroit que vous pensez connaître totalement et de découvrir à l'improviste quelque chose de nouveau que vous n'aviez jamais remarqué auparavant ? Eh ben, la dernière fois à Paris je suis passé par le Quartier de l'Horloge et j'ai regardé pour la première fois l'horloge automatique intitulée "Défenseur du Temps" qui y est installée, créée par l'artiste Jacques Monestier en 1979. Celui qui lutte contre des êtres toujours changeants qui menacent le bien-être du temps, il rappelle un peu la mort dans des natures mortes baroques, non ? Bon lien avec l'image que j'ai sélectionnée pour annoncer l'ouverture de Richter, d'ailleurs (et encore, puisque la vie tourne toujours en cycles, c'est lors de ce vernissage-là que j'ai croisé un redhead très aristocrate qui présied une fondation d'art mentionnée quelque part ci-dessous...).
... épisodes d'une vie de journaliste à bout de souffle : une couturière dans un petit salon quand même pas trop classe, quand j'y suis allé hier pour l'interviewer, m'a donné deux fiches a4 avec des contraintes contractuelles et l'obligation de lui soumettre la version finale de mon texte afin qu'il puisse être vaildé (a) par elle (b) par l'association de la couture de Vienne et (c) par le service de protection juridique de son assurance. Un petit paragraphe postulait que toute mention de son salon de couture et toute photo ne soient utilisées qu'à des fins de publicité. Enfin : n'importe quoi, gérer le magazine Nespresso (ce que j'ai eu l'honneur de faire dans le passé...), à côté c'est a cakewalk. Je lui ai donc claqué la porte au nez et m'en suis allé, me sentant comme représentant sublime de la canaille journalisitque.
