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20120226

LET IT swing


Verner Panton's fantasy landscape Visiona,

shown in Cologne in 1970,
(c) Verner Panton design

... I know, I know - the overall originality of this post's title comes dangerously close to nought. Well, but what matters is the *information* I shall now provide you with: finally, some good design exhibitions are opening in Vienna, the next one being dedicated to the SIXTIES, and that's also the title of the show put together by the furniture museum of the Imperial Furniture Collection (no imperial pieces to be found in this precise show, that's for sure). Opening on February 29 and curated by Markus Laumann, the show will present an overview of consumerism and plastic frenzy in the 60s, the main focus is on furniture but some noteworthy fashion items will also be displayed. For example a Courrèges ensemble and, as far as I know, a dress by Paco Rabanne. Unfortunately, the attempt to bring some original Pierre Cardin pieces to Vienna failed. What will greatly compensate for that: children can participate in MAKE YOUR OWN PAPER-DRESS workshops (on March 4 and 18, April 15, May 20, June 3 and 17), the paper-dress prototype (clearly inspired by Yves Saint Laurent's Mondrian collection from 1965) was created by Frau Ober and all in all I must say, that's such a marvellous idea ...


a marvellous paper dress created by Frau Ober,
the inspiration is Yves Saint Laurent's Mondrian collection


... certains des musées viennois ont quand même un certain penchant pour le design et la mode, comme par exemple le musée de meubles (qui dépend de la collection impériale de meubles, eh ben ouais, nous parlons bien de Sisi...). On y verra donc, à partir du 29 février, une exposition dédiée à la création des années 60, des meubles seront au centre de l'intérêt mais on pourra également contempler quelques peu de robes de la période du SPACE AGE DESIGN, par exemple des créations de Courrèges et Rabanne (la tentative ambitieuse de faire venir une robe signée Pierre Cardin a échoué, d'après ce que je sais). Une idée qui me plaît en particulier, c'est que les enfants auront la possibilité de participer à des ateliers spéciaux où seront fabriquées des ROBES EN PAPIER (très Sixties, ne trouvez-vous pas) qui auront lieu le 4 et le 18 mars, le 15 avril, le 20 mai, le 3 et le 17 juin. Les prototypes de robes ont été créés par Frau Ober, dont mes lecteurs les plus fidèles connaîtront déjà le nome ...

a two-piece by André Courrèges from 1968,
(c) Foto Skrein

20120223

FLEA MARKET de luxe

image courtesy of Katarina Noever (depicted herein)

... some weeks ago I met up with the wonderful woman that is Katarina Noever, former model, design expert and shop owner, communicative supporter of contemporary music etc. She really is quite an outstanding personality in the Viennese cultural landscape, and she has been just that since the 1960s. Anyhow, the historical museum of the City of Vienna, Wien Museum, currently hosts a fashion exhibition focussing on Mrs Noever's fashion collection (my review of the exhibition, in German, here), and as part of the side programme a special kind of flea market with extravagant specimens of 60s and 70s fashion provided by Ulla Holzbauer and Elisabeth Pichler-Campos will take place this upcoming weekend, on February 25 and 26 at Wien Museum on Karlsplatz ...

photo: Roland Pleterski/WestLicht/AnzenbergerAgency

... il y a donc quelques semaines déjà que j'ai rencontré la femme tout à fait extraordinaire qu'est Katarina Noever, ancien mannequin, propriétaire d'une boutique spécialisée dans le design, experte en communication au service de la musique contemporaine etc etc etc. Madame Noever est un personnage remarquable, un cas à part au sein du paysage culturel viennois depuis les années 60. Bref, cela a été un grand honneur de rencontrer Madame Noever et d'aller voir l'exposition actuellement en vue au Wien Museum qui se nourrit de sa collection de mode (mon compte rendu, en allemand, ici), et je voudrais donc vous signaler, au cas où vous serez à Vienne le week-end prochain, qu'un marché aux puces extraordinaire va avoir lieu le 25 et 26 février dans le cadre de l'expo - deux amies de Katharina Noever, Ulla Holzbauer et Elisabeth Pichler-Campos, vendront des vêtement choisis des années 60 et 70, au-delà du conventionnel, comme on nous annonce ...


20120222

OF MONUMENTS and/on heads

Vienna Awards campaign visual (detail)
photo by Marcel González Ortiz,
art direction by peng!

... just look what I received yesterday: this, ladies and gentlemen, is the official campaign visual for this year's edition of the Vienna Awards for Fashion and Lifestyle ceremony taking place later in spring. The idea was to put a gilded model of Vienna's landmark St Stephen's cathedral on the model's head. Looking at the whole thing from a ParisVienne angle, there are two things I'd like to remark. First, I'm a big fan of things other than hats being put on people's heads, for example a bag, as Aya Nonogaki did some years ago. Plus, the image kind of rings the Laetitia Casta seen by Jean-Paul Goude for Galeries Lafayette bell, doesn't it? All the better, you'll tell me. And there is something else still which I wanted to tell you about in any case, so I'm really grateful for the occasion: my favourite and all pink, all Viennese chain of pâtisseries, "Aïda", recently launched its own version of St Stephen's cathedral - made of cho-co-late. That would have looked nice on the girl's head too, right? ...


Laetitia Casta by Jean Paul Goude for Galeries Lafayette

... on m'a envoyé hier les visuels de la campagne officielle accompagnant l'édition 2012 des Vienna Awards for Fashion and Lifestyle, eh oui. Et qu'y contemple-t-on, mesdames et messieurs ? Allez, croyez-en vos yeux ... pour souligner le lien avec la très belle ville qu'est notre chère Vienne (quand même !), on a mis une maquette de la cathédrale de St Stéphane sur la tête du mannequin. Pas mal, hein ? Mais dites-moi, cela ne vous fait pas il-li-co penser aux images créées par Jean Paul Goude pour les Galeries Lafayette et où l'on voit l'incomparable, la si svelte et jeune Laetitia Casta avec, sur sa tête, la Tour Eiffel (qui passera bientôt au vert, n'est-ce pas)... ? Un tantinet, oui, et c'est merveilleux car qu'y aurait-il de plus plus parisviennesque. Qui plus est, je suis un grand adepte des têtes décorées d'objets qui ne sont ni des chapeaux ni des couronnes - mais, par exemple, des sacs à main, comme au défilé de la jeune Aya Nonogaki il y a quelques saisons. En outre, cela me donne la possibilité de mentionner un truc dont j'avais depuis longtemps envie de vous parler, à savoir la version en chocolat de la cathédrale, en vente chez ma chaîne de pâtisseries préférées, toute en rose, elle s'appelle Aïda. Une cathédrale en chocolat aurait certainement aussi fait belle figure sur la tête de la jeune fille, oui ou non ...


a cathedral made of chocolate, by Aïda


20120221

all that PAPERWORK


all images via www.papernomad.com

... such a brilliant idea, and quite sustainable, too - the guys from the Austrian design label Papernomad developed a special kind of paper (resistant to everything, apparently, and yet totally paperish in terms of biodegradation) which they use for laptop, ipad, ipod, iphone sleeves. The extra bonus: Papernomad products reach out to creative people (and EVERYONE is creative, remember?) because they are explicitly designed to become the carriers of your doodling, scribbling and drawing. Hence the "tell us your story" slogan - which you should do through their website ...


... l'idée me plait presque encore plus que le produit tout "nu" : je parle des housses et sacoches créées par Papernomad, une jeune marque basée à Vienne, pour lesquelles est utilisé un nouveau genre de papier développé par les fondateurs de la marque. Du papier résistible et étanche à tout, apparemment, tout en restant biodégradable (si l'on avait seulement su ça dans les années 60, vous connaissez les fameuses robes en papier ...?), et qui représente en plus une surface idéale pour y laisser sa trace. D'où le slogan "tell us your story", car les housses de Papernomad sont faites pour des gens créatifs (et tout le monde l'est, entendu ?) qui ont envie de dessiner, de prendre des notes, d'écrire des poèmes, enfin tout ce que vous voulez, sur ces housses-là (et une fois qu'il ne reste plus de place, eh ben, je suppose que c'est à ce moment-là qu'on est censé aller acheter la deuxième housse...) ...

20120219

HALF MAN, half woman


a girl's style created by Un Demi for Insight 51

... given the outstanding quality of their work, I'm not surprised that the art/graphics collective UN DEMI, consisting of Chloé Thomas (based in Vienna), Laure Boer, Anne-Pauline Mabire and Lucie Pindat, has a steadily growing number of fans all over the globe. Their eponymous magazine, 1/2 is a feast for the eye, and every now and then there are special collaborations that mark the appearance of UN DEMI in adjacent areas - for example fashion: two t-shirts with motifs created by the art collective were produced by the Australian fashion label Insight 51, I find that rather amazing ...


a boy's style created by Un Demi for Insight 51

... vu la qualité de leur travail, je ne suis point surpris par le fait que Chloé Thomas, Laure Boer, Anne-Pauline Mabire et Lucie Pindat - connues sous le nom d'UN DEMI quand elles travaillent ensemble - on un nombre toujours croissant d'amis et de fans autour du globe. Leur magazine 1/2 est vraiment quelque chose, et le dernier projet signé UN DEMI est également tout à fait remarquable : les quatre artistes-graphistes ont créé deux motifs pour des t-shirts de la marque australienne (!) Insight 51. Remarquable, je trouve ...

20120216

A PERFECT prototype

image courtesy of Dorotheum

... for the article I recently told you about I also talked to Denise Gould-Salmi, the daughter of architect Walter Gindele. His case is totally different from, say, Carl Auböck, as his work is definitely in danger of falling into oblivion. Even though he built the landmark highrise that houses the daily newspaper Kurier in Vienna's 7th district, Gindele's is not a household name. His daughter recently sold his house (I saw some photographs, a truly amazing building from the 1960s that faintly reminded me of John Lautner's houses in Beverly Hills), and it is going to be torn down. A prototype for a chair designed by Gindele will be auctioned by Dorotheum on February 29, isn't it a beautiful piece? ... pour l'article dont je vous ai récemment parlé, j'ai également rencontré Denise Gould-Salmi, la fille de l'architecte Walter Gindele. Son cas est très différent de celui de Carl Auböck ; bien qu'il ait, parmi d'autres choses, dessiné l'un des peu nombreux immeubles gratte-ciel (bon, pour le contexte viennois au moins) de Vienne, à savoir la tour qui abrite la rédaction du journal Kurier, la plupart de ses dessins sont perdus. Ce prototype d'une chaise construite par Gindele lui-même est donc une trouvaille très rare et précieuse, il sera vendu aux enchères le 29 février dans le cadre de la vente "Austrian Design" du Dorotheum ...


20120214

MAC money sack


Auböck's "money sac" - quite classy indeed, don't you think?

... throughout the past few weeks I did rather extensive research for a long article that came out last Sunday and looked into the situation surrounding the reception of Viennese design from the 20s through to the 60s. What's pretty fascinating, and also rather worrying, is that there are only a few household names and a lot of designers and/or architects about to fall into oblivion. One of the people I met during the research period was Carl Auböck, who continues to run the studio specialised in metal work that was founded by his great-grandfather. Carl Auböck main job is that of an architect, but he also designs some new products for the collection of Carl Auböck Werkstätte (of the studio's vintage products, you'll know the famous tree-tables). Aren't these "money sacks" rather marvellous? I should like to think so ...


... au cours des dernières semaines, j'ai, tout en ayant un tas d'autres choses à faire (dont un petit voyage à Londres...), fait des recherches pour un article assez long, paru dimanche dernier. La question centrale était de savoir ce qu'il faut faire pour empêcher que des designers et architectes de la Vienne des années 20 jusqu'aux années 60 tombent dans l'oubli. Car il y en a quelques uns dont les noms continuent à être assez connus, au moins par des gens qui s'y intéressent, il y en a d'autres dont le travail dans son ampleur totale est déjà devenu inaccessible. Or, une des personnes que j'ai rencontrées pour écrire mon article, c'était Carl Auböck, arrière-petit-fils de Karl Auböck qui a fondé le fameux studio, spécialisé dans des objets en métal, à la fin du 19e siècle. Monsieur Carl Auböck, né en 1954, continue la tradition de sa famille et il est actuellement à la tête du studio où ont aussi travaillé son grand-père (qui a dessiné les fameuses "tables-arbres" dans les années 50) et son père (tous s'appelant Carl, comme mon interlocuteur - dont le fils, d'ailleurs, s'appelle également Carl). Quand bien même Carl Auböck serait architecte de profession, il contribue donc aussi des dessins à la collection du studio, par exemple ce "sac d'argent" que j'ai beaucoup aimé car il représente une alternative aux sacs de luxe habituels. Je "like" ...


20120212

LEYLA is the new Dasha (and Baku the new POP?)

Baku is, and quite prominently at that, a Condé Nast publication

... in the car that took me from Heathrow to the centre of London the other day I had the time to take a closer look at the still almost brandnew magazine BAKU published by Condé Nast. Interestingly enough, Condé Nast really serves as a token of credibility, as the publisher is very prominently featured on the cover, next to the magazine title. As for the magazine's online presence (and this comes as a surprise for a sibling of the Condé Nast clan), there is no official website - at least there are a Twitter account (181 followers) and a Facebook fanpage (489 likes). What I find particularly fascinating about the (very well-made, no doubt about that) magazine is that the editor-in-chief is Leyla Aliyeva, who is the daughter of the country's current president Ilham Aliyev and the granddaughter of Heydar Aliyev, long-time president and, back then, leader of the Soviet republic of Azerbaijan. The masthead doesn't make it clear whether there are any ties between the country's government and the Condé Nast publication, but all in all, Baku presents itself as a rather hybrid format, some new kind of "corporate publishing" maybe, taking place under the auspices of an international publishing corporation? And, come to think of it and considering the art-meets-fashion approach reminiscent of Pop magazine (doesn't the cover of the second issue ring a bell in that department?) Leyla may actually be considered as the next Dasha Zhukova ...

Baku is, and quite prominently at that, into "POP"

... l'autre jour, dans la voiture qui m'a conduit au centre de Londres, j'avais quelques moments pour parcourir un exemplaire de la revue "Baku", lancée en automne 2011 et publié par la maison d'édition Condé Nast. Il s'agit donc, en quelque sorte, de la sœur benjamine de la famille de Vogue, et l'équipe responsable tient tout évidemment beaucoup à ce lien avec Condé Nast car il figure de façon très proéminente en couverture. Prochaine surprise (la première étant qu'une nouvelle revue trimestrielle est entièrement dédiée à l'Azerbaïjan et sa capitale, un nouveau chef-lieu du luxe mondialisé, il paraîtrait) : la rédactrice en chef s'appelle Leyla Aliyeva, et c'est donc - attention ! - la fille du président actuel du pays, Ilham Aliyev, et la petite-fille de Heydar Aliyev, qui dirigeait le pays pendant de longues années de l'époque soviétique et devint président dans les années 90. Est-ce qu'il s'agirait donc d'une nouvelle forme de "corporate publishing", à savoir, une revue conçue par une personne ayant d'étroits liens avec le gouvernement d'un pays, dédiée entièrement à ce pays-là, mais publiée sous les auspices d'une des plus grandes maisons d'édition du monde ? Eh ben... Autre détail que je trouve bien particulier : il n'existe pas de site officiel pour la revue, tout ce qu'il y a, c'est un compte Twitter et une page sur Facebook (avec un nombre plutôt modeste d'amis et de suiveurs...). Quoi qu'il en soit, et vu la grande affinité pour le monde POP (Baku s'intéresse également à la mode et à l'art...) afficheé sur la couverture du deuxième numéro, Leyla pourrait bel et bien chercher à s'établir comme la prochaine Dasha Zhukova, et Baku comme le prochain Moscou, ne trouvez-vous pas ? ...


20120208

it's all about the PACKAGING


... just a really quick one - but can you imagine how happy I was when my attention was drawn to these absolutely legendary, super nice looking boxes which I didn't even buy on a fleamarket but in a regular shop in Vienna's 16th district? I'd rather not comment on the choice of the brand name (what can "oral" mean in Turkish, anyhow?), but both of the images are really outstanding in their own category ...


... quel grand plaisir ç'a été pour moi de découvrir tout à fait par hasard ces boîtes de bas turcs - deux styles de visuels tout à fait différents, mais adorables. Et cela ne s'achète même pas aux puces, cela se trouve dans une boutique "normale" située dans mon arrondissement. Je ne vais plutôt pas commenter le nom de la marque (cela veut dire quoi exactement, "oral", en turc ?), mais c'est sûr que c'est un vrai délice pour mon blog ...


20120205

A PICTURE of the mules


... there's that lovely shoe shop two blocks away from my apartment and I really like to stop and marvel at this never changing arrangement of mules (made from terry cloth, would you believe it?). I just love thome, even though I'm perfectly aware of the fact that owning A PAIR of these or also taking out one single colour from this, should I call it an installation?, would be most frightful. And, sure enough, these lovely little mules also make me think of Jennifer Saunders and Dawn French in one of their breakfast television parodies featuring the JOAN COLLINS expert ...



French & Saunders, the infamous "Joan Collins expert"


... des pantoufles en tissu éponge, voici le comble de tous mes rêves et désirs ; au moins à chaque fois que je passe devant la vitrine de cette boutique pas trop loin de là où j'habite. Je la trouve formidable, cet arrangement de pantoufles multicolores faites de ce tissu impossible fait battre mon cœur plus fort. En dehors de me rappeler les couvre-volants en tissu éponge de mon enfance (vous vous souvenez ?), ces joyeuses pantoufles me rappellent aussi le sketch conçu par Jennifer Saunders et Dawn French où elles parodient une émission matinale où la fameuse experte en tout ce qui concerne Joan Collins fait son apparition ...


20120203

MATRYOSHKA of mine


... it's always a delight for me to go through the lookbooks of my favourite avantgarde shoe label of all times, rosa mosa - Simone and Yuji, who are just plain wonderful persons, usually come up with an entertaining yet refined way of referencing more or less exotic cultures. I think something tells me we might be heading EAST for fall 2012 (hello, matryoshka, I'm talking to you). Lovely: the cover of their lookbook with a special one-off type designed by Frau Ober for the occasion. Watch out for rosa mosa in New York (Greg Mills Showroom), Milan (Showroom Tadino 24 and White tradeshow on Feb. 25-27, just around the corner from Armani's show venue...) and, naturellement, Paris (Première Classe, March 2-5) ...


... saison après saison c'est un grand plaisir de découvrir les dernières références utilisées par Simone et Yuji, mes créateurs de chaussures préférés de tous temps, dans la nouvelle collection signée "rosa mosa". Je viens de recevoir l'invitation et j'ai aussi sous mes mains le lookbook de la prochaine saison - et il y a là-dedans quelque chose qui me dit que la prochaine destination de ce duo créatif pourrait être la Russie. L'idée a aussi très bien été transportée au niveau des caractères pseudo-russes créés exprès pour cette publication par la graphiste Frau Ober. Ne ratez pas Simone et Yuji à New York (chez Greg Mills Showroom), à Milan (chez Showroom Tadino 24 ou au salon White, du 25 au 27 février, juste à côté du théâtre de Giorgio Armani) ou encore, et bien sûr, à Paris (Première Classe, du 2 au 5 mars) ...


20120201

HOW WOULD YOU LIKE your David?

David B. for H&M - looking like a couch potato,
according to the German periodical "Die Zeit"


... oh you fashion to-and-fros... We've heard so much about David Beckham's underwear collection for H&M by now that it seems like it started selling ages ago whereas I think the actual launch takes place today. A quick remark I'd like to make, however, and referring to an article published by Heike Faller in the German weekly Die Zeit: the author went to great lengths to point out how fat and old and grumpy Beckham had become when comparing the H&M ad to those from an Armani campaign four years ago. I mean, HELLO, hello?, is that a joke? According to Mrs Faller, Beckham failed to realize that with *that* (read: wobbly?) body of his he'd be better advised not to have his picture taken without a shirt on. I'm sorry, and of course I don't know what the men in Mrs Faller's life look like, but just imagine she'd written something of the kind about a female athlete-turned model-turned underwear designer...!?!? Anyhow (and please don't get me wrong - I'm not a fervent admirer of his, far from that), I think he is by far rather the "Fantastic Man" (see below) than, I shall quote Mrs Faller now, "an Englishman who has reluctantly got up from his tv chair a second ago". I mean, #wtf ...

David B. for Armani

... c'est quand exactement, la date du lancement de la collection de caleçons créée par David Beckham (ouais, j'y crois fermement ...) pour H&M - aujourd'hui, demain, dans une semaine ? Quoi qu'il en soit, je voudrais juste faire une petite remarque en me référant à un article publié par la revue hebdomadaire allemande Die Zeit. Heike Faller s'y aventure à reprocher à Monsieur Beckham l'état de son corps tel qu'il apparaît dans la campagne publicitaire - un état pitoyable, bien entendu, celui d'un homme qui ferait mieux de réaliser que le moment est venu où il doit renoncer à toute prise de photos en version "torse nu". Veuillez me pardonner, et c'est sûr que je ne sais pas comment ils sont foutus, les hommes dans la vie de Mme Faller, mais je ne trouve pas que Monsieur Beckham soit devenu trop gros pour pouvoir se déshabiller devant un appareil-photo. Ceci dit, allons imaginer pendant deux secondes que l'auteur se serait prononcée de la même manière sur une mannequin/athlète féminine, vous voyez un peu le scandale que cela aurait donné ? Mais là, aucun commentaire, rien, pas de protestations - c'est David Beckham, après tout, il va savoir se défendre... Et soit, de toute manière je serais bien content de souffrir de la même "obésité" que Monsieur B. ...

imho, Mr Beckham is still in rather good shape,
shirtless or not